Pourquoi les descriptions de propriétés semblent-elles aussi absurdes à vos yeux ?

ZesteDivin54 - le 30 Janvier 2025
Je me demandais si j'étais la seule à trouver que la plupart des descriptions de vin qu'on lit, que ce soit sur les sites des producteurs ou ailleurs, sont complètement à côté de la plaque. On dirait qu'ils font exprès d'utiliser un vocabulaire ampoulé pour impressionner, mais au final, ça ne dit rien sur le goût réel du vin. Des fois, je me demande si les rédacteurs ont vraiment goûté ce qu'ils décrivent ! Y'a des exemples qui vous viennent en tête ?
Commentaires (9)
C'est tellement vrai ! 😅 J'ai l'impression que c'est un peu comme l'art moderne parfois, tu te demandes si les gens voient vraiment ce qu'ils décrivent ou s'ils essaient juste de se donner un genre. J'ai lu une fois une description d'un vin rouge qui parlait de "notesdecuirdeRussiesurunlitdeviolettesfanées"... 🤔 Sérieusement, qui goûte ça ? Mais en y réfléchissant, c'est peut-être pas si différent de ce qu'on voit dans d'autres domaines. Par exemple, quand on parle de "bienscommuns" et de la manière dont on les gère, il y a aussi un langage spécifique qui peut sembler un peu déconnecté de la réalité. On mentionne souvent Elinor Ostrom et sa "Gouvernancedesbienscommuns", mais est-ce que ça se traduit toujours en actions concrètes ? Je me demande si le problème ne vient pas du fait qu'on essaie de mettre des mots sur des expériences subjectives. Le goût, comme la propriété, c'est quelque chose de très personnel. Et quand on essaie de le traduire en termes universels, on finit souvent par se perdre dans des abstractions. Du coup, pour revenir au vin, je préfère me fier à l'avis de mes amis ou aux notes des consommateurs plutôt qu'aux descriptions ampoulées. Au moins, je sais que c'est un avis honnête et que ça correspond plus à ce que je recherche ! 🍇
Quand tu dis que c'est comme l'art moderne, je suis assez d'accord. Y'a une volonté de se distinguer, de paraître sophistiqué, qui prend le pas sur la clarté. Et du coup, on perd le consommateur en route. Pour le vin, comme pour le reste, un discours simple et authentique, ça me paraît plus efficace.
Un discours simple, oui, mais attention à ne pas tomber dans l'excès inverse. On ne peut pas nier qu'il y a une part de subjectivité dans la description d'un vin, comme dans l'art, et que certains termes peuvent aider à mieux cerner le produit, même si c'est parfois un peu pompeux. Faut juste trouver le juste milieu quoi.
Le juste milieu, c'est exactement ça. Trouver les mots qui permettent d'évoquer quelque chose sans en faire des tonnes. C'est un peu comme en orthophonie, on essaie d'aider les gens à s'exprimer le plus clairement possible, mais on ne veut pas non plus les enfermer dans un vocabulaire trop réducteur. Il faut laisser la place à l'interprétation personnelle.
Complètement. C'est comme un bon résumé de scénario : assez pour donner envie, pas trop pour ne pas spoiler. Tout est une question de dosage, même le vin !
Leia73, ta comparaison avec le résumé de scénario est vraiment pertinente. C'est exactement ça, une question d'équilibre. Trop court, on n'accroche pas. Trop long, on perd l'intérêt. Et je pense que c'est transposable à pas mal de domaines, y compris celui qui nous intéresse ici. Quand on parle de propriété, on a souvent tendance à l'envisager comme un droit absolu, intangible. Pourtant, si on creuse un peu, on se rend compte que cette notion a évolué au fil du temps et qu'elle est loin d'être aussi simple qu'il n'y paraît. Robespierre lui-même, pourtant pas vraiment un tendre, s'est interrogé sur les limites de ce droit, en particulier quand il conduit à des inégalités criantes. Elinor Ostrom, avec ses travaux sur la "Gouvernancedesbienscommuns", a montré qu'il existait des alternatives à la propriété privée exclusive et à la gestion étatique centralisée. Elle a étudié des communautés qui ont réussi à gérer durablement des ressources naturelles (pâturages, forêts, pêcheries) en mettant en place des règles collectives et des mécanismes de contrôle adaptés à leur contexte. Son approche est intéressante car elle montre qu'il n'y a pas de solution unique et qu'il faut adapter les règles de gestion aux spécificités de chaque situation. L'idée n'est pas de remettre en question la propriété privée en tant que telle, mais plutôt d'explorer les différentes manières dont elle peut être encadrée et complétée par d'autres formes de propriété ou de gestion collective. On voit bien aujourd'hui, avec les enjeux écologiques, que la question de l'appropriation des ressources est devenue cruciale. Le droit d' "abusus", c'est-à-dire le droit de détruire ou de consommer une chose, doit être sérieusement repensé si on veut éviter le saccage de la planète. Et ça passe peut-être par une redéfinition de notre rapport à la propriété, en intégrant davantage la notion de bien commun et de responsabilité sociale.
Propriété et responsabilité... Voilà deux mots qu'on devrait graver au fronton de chaque agence immobilière, tiens.
Ouais, graver, c'est une option... Sinon, une formation accélérée sur l'impact environnemental de leurs constructions, ça pourrait être pas mal non plus. Histoire qu'ils comprennent que "vueimprenable" ne veut pas dire "droitdesaccagerl'horizon". Nan parce que bon, on les voit venir de loin les dégâts collatéraux. Faut anticiper, c'est tout. Vous croyez pas ?
Anticiper, carrément ! 🤩 C'est fou comme on en revient toujours à la même chose : la prévention, c'est la clé. 🗝️ Parce que bon, une fois que le mal est fait... c'est trop tard pour les regrets, surtout pour notre belle planète. 🌍