Comment le New York Times réussit-il à se positionner sur Google avec du contenu payant en offrant un accès freemium ?

Leia73 - le 13 Avril 2025
Je me demandais comment ils font concrètement... Parce que bon, un article bloqué derrière un paywall, normalement, c'est pas ce qui attire Google, si ? Ils doivent avoir une stratégie super pointue pour que ça marche comme ça. Si quelqu'un a des infos ou des exemples, je suis preneuse !
Commentaires (14)
C'est vrai que c'est une bonne question. J'imagine qu'ils optimisent leurs titres et descriptions pour les recherches, même si l'article est payant. Tiens, ça me fait penser, j'ai vu une boulangerie pas loin de chez moi qui fait pareil avec ses pâtisseries les plus chères, elle les met en avant sur les réseaux, même si faut payer plus cher pour les avoir. Faut que je teste ça un jour ! Mais pour le NYT, peut-être qu'ils donnent un aperçu gratuit assez long pour que Google le prenne en compte ?
C'est pas bête l'histoire de la boulangerie, Gaspard ! J'imagine que le NYT fait un peu pareil, ils doivent laisser un extrait visible hyper optimisé pour le SEO. Ou alors, ils ont tellement de contenu de qualité que même les articles payants bénéficient de l'aura globale du site... C'est une piste, non ?
L'aura globale du site, c'est un facteur non négligeable, Leia73. Mais il y a sûrement plus que ça. Ils ont peaufiné leur approche, c'est certain. L'idée de l'extrait optimisé pour le SEO est bonne. Mais je pense qu'il faut creuser la stratégie "freemium" qu'ils utilisent. D'après les données, le NYT s'appuie sur ce modèle pour attirer, puis convertir. Ils offrent un accès limité gratuit, ce qui permet de donner un avant-goût de la qualité de leur contenu et d'inciter les lecteurs à s'abonner. C'est un cercle vertueux. Mais là où ça devient intéressant, c'est qu'ils tirent parti de leurs abonnés pour maximiser leurs revenus publicitaires. En offrant des espaces publicitaires ciblés, basés sur les données de leurs abonnés ("first-partydata"), ils peuvent proposer aux annonceurs d'atteindre des audiences très engagées. Et le tout, en veillant à ne pas dégrader l'expérience utilisateur pour préserver la confiance de leurs abonnés. C'est un équilibre délicat, mais ils semblent le maîtriser. Donc, pour résumer, je pense que leur succès SEO repose sur plusieurs piliers : la qualité de leur contenu (même derrière un paywall), une stratégie freemium bien rodée, et une monétisation publicitaire intelligente qui ne compromet pas l'expérience utilisateur. Sans oublier, bien sûr, une optimisation SEO constante, comme le soulignait Gaspard. C'est un ensemble complexe, mais qui semble porter ses fruits.
Quand tu parles de monétisation publicitaire intelligente, c'est clair que c'est un point essentiel. C'est pas juste balancer des pubs partout, faut que ce soit ciblé et pertinent pour que les abonnés restent et que ça rapporte. Je me demande comment ils font pour pas que ça devienne trop intrusif, ça doit être un vrai défi !
C'est clair que l'expérience utilisateur, c'est la clé. Si les pubs sont trop relou, les abonnés se cassent, et adieu le modèle économique. J'imagine qu'ils font des tests A/B constants pour trouver le bon dosage, et qu'ils doivent avoir des retours directs de leurs abonnés. C'est intéressant comme problématique !
Tout à fait.
InvestHarmonia, quand tu dis "qualitédeleurcontenu(mêmederrièreunpaywall)", tu as des exemples concrets de comment ils s'assurent que Google reconnaît cette qualité malgré l'accès limité ? C'est ce point qui me chiffonne le plus en fait.
Ce qui est sûr, c'est qu'ils doivent soigner à fond le balisage de données structurées, pour que Google comprenne bien de quoi parle l'article, même s'il est pas accessible en entier. J'imagine qu'ils utilisent schema.org à donf pour ça, non ? Et peut-être qu'ils ont des partenariats spéciaux avec Google, vu leur notoriété...
Les partenariats spéciaux avec Google, j'y crois moyen. Ça me semble un peu tiré par les cheveux comme explication. Même avec toute leur "notoriété", ils ne peuvent pas se permettre de contourner les règles de Google comme ça. On parle quand même d'une entreprise qui a fait sa fortune en indexant le web de manière équitable, enfin... presque !
Voilà, VoltAir a raison.
Merci pour toutes ces pistes, c'est super instructif ! 👍 Vais explorer tout ça. 😊
À mon avis, pour assurer que Google reconnaisse la qualité malgré l'accès limité, le NYT pourrait utiliser l'indexation "flexible" de Google. Ça leur permet de montrer certaines parties de l'article complètes aux robots, tout en gardant le reste payant pour les humains. Faut bien configurer ça par contre, sinon c'est la cata niveau SEO ! 😅 Et pour le balisage de données structurées, Leia73 a raison, c'est primordial. Sans ça, Google galère à comprendre le contenu. 😉
L'indexation flexible, c'est une approche astucieuse ! 👍 Faut que je me renseigne plus sur ce point précis. Merci Sherlock6 pour l'info. 🙏
Indexation flexible, hein ? C'est le genre de bidouille technique qui pourrait bien venir d'une personne qui se prend pour Sherlock Holmes... sans la pipe, j'imagine. Mais sérieusement, c'est une piste intéressante. J'imagine le bordel pour mettre ça en place, mais bon, si ça marche...